Une histoire....

Il sourit à son image. Il se coiffait dans les douches de la salle de sport.
Une salle de squash et de musculation avait ete aménagé au deuxieme etage de l'immeuble où il travaillait.
Le PDG de sa boite tenait à garder ses cadres jeunes et dynamiques.

Il était assez content de lui, son costume d'alpaga de chez un grand couturier tombait impeccablement sur lui, ses yeux bleus ressortaient sur son teint halé, son bronzage tenait toute l'année, son abonnement au salon de bronzage lui coutait une petite fortune mais cela valait le coup. Blond platine, il attirait les femmes. Il était grand, atlhetique et tres beau. Il en était devenu fat, mais il gardait son charme.

Il sortit et passa par la reception passage obligé pour aller dans son bureau. Il soupira de soulagement quand il vit que la jolie brunette qui s'occupait de l'accueil n'etait pas derrière son comptoir. Il regrettait d'avoir eu cette aventure avec elle.
Il avait pour principe de ne jamais melanger le travail et le plaisir. On avait un mal de chien apres pour se degager et c'était ce qui lui était arrivé. Comment lui dire que c'etait fini ?
Surtout qu'il avait rencontré une femme sublime, une déesse.. Racée, plein de grace, quand elle marchait on eut dit qu'elle glissait. Il était irremediablement amoureux. Il fallait qu'il l'appelle, c'etait imperatif.
Il passa dans son bureau et prit quelques dossiers

- Je descends aux archives, j'ai des choses à verifier moi-même, si le grand manitou me cherche, vous venez me chercher.

Il ne laissa pas à la secretaire le temps de repondre, il disparut et pris l'ascenseur.
Bien entendu, il n'avait rien à faire aux archives, de plus c'etait le travail de la secretaire que d'archiver les dossiers, mais dans la salle du sous-sol il serait tranquille pour telephoner. Personne pour le deranger.

Cela faisait un bon quart d'heure qu'il roucoulait aux oreilles de sa déesse quand il entendit un bruit etrange, un martelement et la terre se mit à trembler, violement. Il ne comprit pas tout de suite ce qui arrivait, la communication fut coupée et les murs tremblèrent, il evita par reflexe une armoire qui lui tombait dessus

- Mais c'est un tremblement de terre !!!

Il essaya de sortir, une chaleur extraordinaire se firt sentir, il tomba, ne comprenant pas ce qui se passait : la salle des archives était climatisée, temperature constante 24 degré toute l'année.. La chaleur montait jusqu'à en devenir etouffante, il ota sa veste. Meme s'il y avait panne, on était en hiver.

- Pourquoi fait-il si chaud ?

[i]Quand il voulu sortir la porte était coincée à cause du tremblement de terre. Il n'aurait pu dire combien de temps s'etait écoulé depuis la secousse. Le reveil électronique mural ne fonctionnait plus. Aucune ligne telephonique ne marchait, son portable dernière generation, un bijou de la technologie refusait de s'allumer. La lumière s'etait éteinte et c'etait le groupe electrogène qui avait pris le relais.

- Nous ne sommes pas en zone sysmique. Que se passe-t-il ? Pourquoi personne ne vient me chercher ?

[i]Il finit par ce decider à chercher de quoi forcer la porte. Apres moult recherche, apres avoir vidé toutes les armoires, il trouva dans une, un morceau de metal, qui pendouillait dans la porte interieure, une porte qu'on avait oublié de reparer sans doute. Apres plusieurs echecs, il reussit à ouvrir la lourde porte pare-feu. L'ascenseur ne fonctionnait pas et l'escalier était à moitié eboulé.
Sa sportivité l'aida, il reussit à grimper à l'etage et là.....

Oh mon dieu !!!

Il se tint au mur, son coeur lui faisait mal, il l'entendait resonner dans son torse dans sa tête, il eut un eblouissement, il crut que pour la première fois de sa vie qu'il allait s'evanouir. Il cessa de respirer quelques secondes puis le cri vint du plus profond de ses entrailles,

Nooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!!!!!!!

Il se laissa tomber à genoux et se mit à sangloter. Il ne voulait pas regarder, il ne voulair pas voir mais il le fallait. Il se redressa et leva la tête, il faisait nuit, une nuit grise. Il savait qu'il n'etait pas plus de 14j, meme s'il avait mis du temps à sortir et monter, il etait arrivée dans la salle des archives à 9h30 du matin. D'ailleurs l'horloge du telephone marquait 9h45 quand il s'est arreté.
Il faisait nuit alors qu'on devait etre dans la journée. Il voyait le ciel à la place du plafond. L'immeuble avait sept étages et il voyait le ciel. Il avança, et devant lui par contre au lieu de voir la rue, il n'y avait qu'un amas de grosses pierres qui occultait toute la vue. Le hall d'entrée était dans un état indescrpitible, il fit quelques pas, c'est à ce moment là qu'il vit des cadavres qui jonchaient le sol. Il fut pris de violents spasmes et il vomit. Il poussait, il poussait les pierres. Comme un vieillard debile, il ne bougeait rien du tout, des tonnes et des tonnes de pierres bouchaient la facade.

- Max ! Max !

Il se retourna halluciné, on l'appelait. Une personne avait hélé son nom.

- Max ! Venez, il faut venir qu'on aille à l'abri. Miaria y est dejà ainsi que Vlad et Felix !

Max regardait l'homme qui lui parlait, il ne comprenait pas trop. C'etait le concierge, comment savait-il son prenom ? Lui ne connaissait pas le sien.

Max avança hébété à la rencontre du concierge qui restait dans l'encoignure du fond du hall. Arrivé à la hauteur de l'homme, Max n'osa pas poser de questions, il n'etait pas prêt à entendre les réponses.

- Je vous suis !

- Je m'appelle Bruno, je ne sais pas si vous connaissez mon prenom. Nous allons rejoindre les autres ! J'etais venue prendre ma boite à outils quand je vous ai vu.

- votre boite à outils ? dit Max ? Pourquoi faire ? Que s'est-il passé ?

Max avait osé poser la question finalement.

- Nous n'en savons rien, nous supposons qu'ils ont fait exploser leurs bombes sans preavis, enfin pour nous le peuple ! Nous en parlerons apres, Max! Hatons nous !

Bruno allongea le pas, ils sortirent dans une ruelle. Max, ne reconnut rien, tout etait sans dessus dessous. Les voitures enchevetrées, les immeubles par terre, plus de tours, plus rien.
Ils entrerent dans un immeuble que quoique detruit, Max reconnu

- Mais nous sommes dans la Baque Ira, notre concurrent..

Il avait la voix lasse et trainante plus de force. Trop d'emotions. Il suivait Bruno par reflexe plutot qu'autre chose.

- Oui c'est la Banque Ira. Il y a un buncker ici on pourra attendre que l'air redevienne respirable. Nous sommes en danger, il doit y avoir des radiations partout c'est pour cela qu'il faut nous hâter.
Il y a des vivres pour tenir 10 ans dedans ! Attention !!

Un pan de mur s'ecroula. Max l'evita de justesse, ils prirent l'escalier qui avait resisté toute l'armature était en metal. L'immeuble avait une architecture anti-sysmique.

Ils arriverent devant une grosse porte de metal.

- Aidez-moi Max, ça pese un tonne !

Max n'obeit pas comme si l'information tardait à arriver à son cerveau. Heureusement que Bruno reussit à ouvrir, ils entrerent et refermèrent la porte.
Ils refèrmèrent la porte à jamais sur la vie telle qu'ils la connaissaient.

Il fut surpris de voir que le bunker avait été amenagé. Il ne savait pas à quoi il devait s'attendre exactement mais voir des murs avec du papier dessus, c'etait certain qu'il ne s'y attendait pas.
Max suivit Bruno dans un couloir

- C'est grand comment ?

- En fait c'est toute la cave des deux immeubles de la banque Ira qui a ete emmenager pour recevoir la famille Ira. Tu sais que c'est la deuxieme plus grands banque du pays, ils sont riches à milliards, ils pouvaient se permettre de faire ça.

Max ne releva pas que Bruno l'avait tutoyer. A quoi bon, ils étaient dans la même galère, il n'y avait plus de cadre superieur et de concierge, il restait Bruno et Max.

- Ils sont là ? La famille Ira ?

- Non, enfin juste les deux enfants, sinon le patriache est mort, les etages superieurs de l'immeuble n'a pas resisté. Les 5 derniers etages sont partis en fumée. Les enfants étaient à la cafeteria en train de manger des glaces avec leur gouvernante. Ils en ont rechappés. Et le reste de la famille était en voyage.

Max etait perplexe de l'ironie de la situation. Cette banque était son ennemie, tout son travail consistait à les court-cirtuiter et à faire la course à avoir les meilleurs affaires. Voilà qu'il allait surement survivre grace à leur installation et qu'eux, ses rivaux étaient morts.
Il s'arreta brutalement quand il entendit parler derriere la porte, une voix de femme

- Clara ! Clara !

Il entra precipitement bousculant Bruno

- Clara !!!

La femme le regarda fixement, elle eu de la peine, mais il fallait qu'elle lui dise

- Je ne suis pas Clara, monsieur ! Je m'appelle Verna !

Max la regarda, hébetée. Oui, il voyait bien que ce n'etait pas Clara, elle n'avait meme pas sa voix, mais un espoir, un espoir fou. Il voulait que ce soit elle. Il le voulait plus que sa vie.

- Verna ? Enchanté que vous ayez survecut, madame ! Je m'appelle Max !

Il se presentait. Un reflexe, son education restait presente malgré tout.

- Nous sommes combien ici ?

- Une quinzaine, monsieur Max ! Je vous presente, Serge et Tristan

Deux garçons d'une dizaine d'années le regardaient, la terreur se lisait dans leurs yeux

- Ce sont les fils Ira, je suis la gouvernante. Des gens sont dans les pieces du fond. Certains font l'inventaire. Vous voulez vous assoir ? Vous avez l'air epuisé !

Il se força à sourire aux enfants, lui qui les avait toujours evité, il allait devoir vivre avec.
Il regarda la piece, le travail était excellent, il y avait des murs eclaires avec des lumières qui reproduisaient la lumiere du jour.
Il se laissa tomber dans un fauteuil

- Comment tout ceci fonctionne ?

- Je ne puis vous dire monsieur, Bruno vous expliquera mieux que moi sans doute !

- On verra ça plus tard, je vous laisse, on a besoin de ma boite à outils

il sortit sans laisser à Max le temps de repondre.
Max sentit un chappe de fatigue lui tomber dessus et doucement il sombra dans l'inconscience.

- Max ! Max !!

Il entendait qu'on l'appelait au loin.

- Pouah ! C'est quoi cette odeur ??

- C'est de l'alcali, monsieur ! Vous vous etes evanoui !

- Moi ? Evanoui ? Possible apres-tout !

Il regardait la gouvernante puis il se tourna

- Mais qui m'a porté dans ce lit ? À qui est cette chambre ? Enfin chambre, plutot un dortoir !!

il se rappela brutalement où il était et il gemit puis murmura pour lui-même

- Clara, je n'ai pas eu le temps de te dire que je t'aime à la folie !

Il s'asseyat sur le lit et se tint la tête entre les mains, les coudes posés sur les genoux.

- Max !!

- Laissez-moi !!!

hurla-t-il

-laissez moi !!!

ll se leva, le regard furibond, ejecter de sang et il se mit à briser tout ce qu'il pouvait. La gouvernante recula puis sortie dans le couloir, apeurée.
Il reagissait, il laissa dechainer sa colère, il cassait, hurlait, grognait.


- Bruno !! Bruno !! venez, il devient fou !

La gouvernante courait dans le couloir, il fallait qu'elle trouve quelqu'un le plus vite possible. Bruno arriva, alerté par les hurlements non seulement de la gouvernante mais aussi de Max.
Il observa la scene puis se tournant vers Verna lui dit

- Allez chercher de l'aide, je ne pourrais pas le maitriser tout seul !
Max ! Max ! Il faut vous calmer, je sais c'est dur mais il faut vous calmer !

Max entendit malgré sa colère, et la furie s'arreta, il se laissa tomber sur le lit l'air hagard.
Quand les autres arrivèrent, il etait calmé. Il avait repris son allure de cadre superieur et il leur dit

- Que puis-je faire pour vous aider ? Qui commande ici ? Il faut que je fasse quelque chose où je vais encore exploser !

Il parlait calmement sans hausser la voix comme il faisait avec ses subordonnes en reunion. Son regard balaya l'assistance et il vit s'entassant derriere la porte des gens qu'il ne connaissait pas.

Bruno repondit, on eu dit qu'il etait le porte-parole de tous.

- Il n'y a pas de chef ! Nous venons d''arriver tous et nous nous organisons.

- Bien bien ! Vous pouvez me dire comment tout ceci fonctionne ? Parce que ma montre, mon portable, rien ne marche !

Un homme s'approcha

- Je suis Victor, je suis ingenieur, je vais vous montrer si vous etes en etat de me suivre !

Max se leva et suivit l'homme dans un dedale de couloir, il n'aurait pas pensé que cela fut si grand. Il passa devant des chambres, et des salles puis l'homme qui se disait etre Victor le fit entrer dans une grande piece, il y avait une porte blindée qui la fermait. Tout un apareillage, etait dans cette salle, des moteurs, des turbines et beaucoup d'autres pieces de mecanique que Max ne connaissait pas

- C'est le coeur du bunker, c'est ce qui fait tout marcher. Ces turbines là-bas servent à fournir de l'electricite. J'ai concu ce buncker, j'etais en train de verifier des pieces quand il y eu l'explosion, je sais comment tout fonctionne et comment tout reparer.

On sentait la fierté dans sa voix. Max le considera un instant et emit un rire moqueur

- Dieu dans sa grande sollicitude vous a donc permis d'etre là pour veiller sur nous ?

Il ressortit sans attendre la réponse, sentant la colère le gagner à nouveau. Que faisait-il là ?

Le couteau s'abattit et trancha la carotide avec precision, Alain n'avait pas pu arreter le chirugien pris d'une folie dementielle. Il mourut les bras en avant cherchant à repousser son assaillant.
Felix continuait de le taillader, froidement comme une piece de boucherie.
Max etait resté tetanisé et statufié par la peur. La vrai peur, il n'avait pas eu le temps de la connaître lors de l'explosion, il ne savait pas ce qui se passait mais là, ce fou qui avait l'air si froid et methodique, c'etait la mort. La mort en action. Quand le sang se rependit sur le tapis, il sortit de son immobilisme et prit une chaise en merisier qui était là et l'assena de toutes ses forces sur le chirurgien. Felix s'ecroula.

- Veneeeeeeezzz !! Venez !! tous !! il est devenu fou !!

Felix, il l'avait oublié celui-là. Un chirugien possesseur de la plus grande clinique privée de la ville. Pourquoi il l'avait oublié ? Ah, oui, cet homme richissime avait sa chambre privée, il ne se melangeait à personne. Max, ne l'avait vu qu'une fois, pas étonnant qu'il l'ait oublié. Qu'avait-il à voir avec Alain ? Alain était un vigile. Il se posait des questions quand les enfants arrivèrent

- Ahhhh !! c'et quoi ?

Max, les regarda puis les fit sortir sans menagement

- Ce n'est pas un spectacle pour vous ! Allez voir Verna !

Les enfants partirent en courant mais ils avaient eu le temps de voir. La peur que Max avait reussi à attenuer chez eux avec les parties de poker, revint plus presente que jamais.
Enfin Bruno, Miaria, Franck, Vlad et Monique arrivèrent. Un coup d'oeil suffit à Max pour voir à quoi s'occupaient Vlad et Monique. Il haussa les épaules.

- Voyez, je l'ai assommé avec la chaise ! Il a tué Alain, je ne sais pas pourquoi, je suis arrivé quand il lui a sauté dessus !

Bruno s'approcha et examina les deux hommes.

- Il faut emporter Alain et s'en occuper, je vais enfermer Felix. Il nous expliquera ce qui s'est passé.

Puis se tournant vers Vlad

- Il va falloir le bruler, il n'y a pas d'autres moyens !

- Si ! on peut le passer à la dechiqueteuse à ordures !

Vlad regardait le corps d'Alain sans émotion apparente. Il s'approcha pour prendre Felix et l'emmener dans la piece à coté avec l'aide de Bruno.

Miaria s'approcha de Max; elle tremblait de peur, elle n'arrivait pas à regarder le cadavre

- Vous ne savez rien ? Il est devenu fou ?

Max allait lui repondre qu'il avait dejà dit qu'il ne savait rien, c'est incroyable ce que les gens n'ecoutent pas et vous font repeter; quand Monique s'avança aguichante et se colla presque à lui, ignorant la secretaire apeurée

- Alors mon blond, tu as ressenti quoi en voyant cette boucherie, ça t'a fait bander ?

Vlan !! la gifle tomba, claquante, puissante....

Monique tint machinalement sa joue, elle le regarda un instant fixement comme si elle avait du mal à associer la douleur cuisante de sa joue à cet homme qui déjà se tournait vers la secretaire sans plus se preoccuper d'elle. Enfin son cerveau digera.

- Je ne sais pas s'il est devenu fou et....

Max subit l'assaut de Monique de plein fouet. Elle lui avait sauté dessus toutes griffes dehors, la haine la emplissait. Cet homme qui la dedaignait, cet homme qui se pensait au dessus de tout le monde, cet homme avait osé la gifler. Tout le ressentiment qu'elle avait accumulé d'avoir été repoussée, rejetée plus cette humiliation devent cette tarée de secretaire, tout ressortait. Monique ne reflechissait plus, il fallait qu'elle le corrige.
Max, lui n 'avait aucune intention de laisser Monique se défouler sur lui. Il reussit à saisir le bras de la furie et le lui tordit pres à le casser. Monique cria

- Crie encore une fois et je te le casse !!!

Il ressentait une joie malsaine à faire mal à cette femme qui le répugnait. Une joie nouvelle. Il avait l'ascendant sur un être humain et c'etait un sentiment de puissance qu'il goûtait pour la premiere fois. Monique cessa de crier, la voix de Max etait glacée, coupante, tranchante. D'emblée elle sentit qu'il ferait ce qu'il disait et que même qu'il n'attendait qu'un signal de sa part pour mettre ses menaces à execution.

- Que se passe-t-il, ici ?????

Vlad venait d'entrer dans la piece, Max lacha Monique de surprise, il n'avait pas entendu le cuisinier entrer. Monique se precipita et alla se pendre au bras de Vlad

- Il m'a giflé !!

- Tu as osé gifler ma femme ?

Vlad s'avançait sur Max s'etant debarasser de Monique en recuperant son bras. Un rire retentit dans la piece

- Cesse de dire des aneries ! Ce n'est pas ta femme mais celle de tous ceux qui veulent. Explique lui que moi je ne suis pas interessée par les putes en chaleur, je laisse pour les hommes comme toi !

L'insulte cingla et Vlad se rapprocha. Ce godelureau ce permettait de l'insulter lui et sa femme. Il allait lui faire payer ça.
Max recula, non pas qu'il avait peur, surtout pas de ce cuisinier gras. Non, il recula et alla prendre le couteau qui était resté par terre, le cadavre était encore dans la piece.
Max avait les chaussures ensanglantées, il etait debout sur le tapis plein de sang et ses chaussures en croco étaient tachées. Il n'en avait cure. Il regardait son adversaire et attendait qu'il arrive.
Il semblait froid et determiné et pourtant, il était pris d'une envie meurtriere, un reste d'education l'empechait de sauter en premier sur son adversaire, il attendait et esperait. Max etait athletique et le Vlad lui ressemblait plus à un poussah qu'à un culturiste. Max se voyait dejà le decouper menu.

- Arrete !! il est fou aussi ! Il va te tuer ! Regarde ses yeux !! arrete !

Bruno rentra

- Vous etes tous malades ??? Vlad, aide-moi à porter le corps !

Max se détendit, le comportement de Bruno avait activé la soupape de securité. Bruno vint pres de Max et sans rien lui dire, juste un regard, il lui prit le couteau des mains. Un silence se fit, Vlad alla prendre le cadavre par les mains, il passa pres de Max sans un regard, d'ailleurs celui-ci s'etait detourné et était sorti de dessus le tapis, prenant conscience que ses chaussures allaient etre foutues.
Monique sortit de la piece. Bruno et Vlad emmenèrent Alain. Max tentait de nettoyer ses crocos.
La tempête était passée. Jusqu'à quand ?
Il allait falloir interroger Felix.