Abu Tariq Qarib

Description physique :

Tariq est de taille moyenne, de constitution normale, ni beau ni laid, entre deux âges. L’aspect rêvé du tueur qui aime se fondre dans la masse. Les portraits-robots de lui qui furent diffusés dans les commissariats, aéroports et administrations n’ont jamais permis sa capture… Et pour cause, Tariq est on ne peut plus banal. D’origine syrienne, il a néanmoins su usurper pendant plusieurs années l’identité d’un armateur grec, d’un instituteur serbe, avant de couler des jours paisibles à Londres, devenu Alan Smith, conseiller en puériculture natif du Yorkshire. Un homme terriblement banal, donc. Le seul détail dont se souviennent ses victimes est son regard noir perçant et résolu. Un œil de prédateur. Au cours de son épopée du crime à travers tout le Moyen-Orient et une bonne partie de l’Europe, il a appris à jouer sur son aspect physique. Tantôt barbu, tantôt glabre, un jour blond et l’autre brun, vêtu de hardes le matin et de costume de haute couture l’après-midi, l’homme aime brouiller les pistes.
Néanmoins, depuis sont arrivée à Arkham, son petit bouc crasseux ne l’a pas quitté. Signe d’un relâchement ? Pas sûr…

Personnalité :

Pour le moins trouble… Tariq a choisi de placer sa liberté au-dessus de tout. Il n’est pas fou, ni même irresponsable. Il a juste choisi de vivre intensément ce que lui dictaient ses envies. Et quand bien même son plaisir personnel passe par le viol, la mutilation ou le massacre, peu lui importe. Si la liberté a un prix, il est prêt à le faire payer à des innocents.

Autre :

Surnoms.
Monstre froid ayant sévi dans de nombreux pays, Tariq a su jouir, avant le crash, d’un certain nombre de sobriquets dans la presse. Citons pêle-mêle « le surineur bulgare », « le pédophile de Riyad », « le sadique de Salonique », « le boucher de Damas » ou encore « l’ogre de Dubrovnik ».

Grigri.
Tariq a toujours avec lui un kit de dissection, héritage de ses études de médecine à Amman. Il a la fâcheuse habitude de disséquer les tissus vivants.

Polyglotte.
Fruit de ses pérégrinations, la maîtrise des langues de Tariq est impressionnante. Il parle couramment l’arabe, le persan, le grec, le français et l’anglais. Il a également quelques notions de serbo-croate et de bulgare. Recueilli par les frères dominicains de la fraternité Saint-Sébastien d’Alep après avoir été abandonné à sa naissance, il maîtrise aussi la langue latine à la perfection.